Cette lettre vient en réponse au commentaire qui a été laissé au pied de notre dernière Lettre d'information du 17 avril 2020.
Nous profitons de l'apostrophe publique qui a été faite sur notre site au sujet de notre fonctionnement pour répondre à Madame Rufenach et communiquer ouvertement à l'ensemble de nos adhérents sur les pratiques en vigueur au sein de notre association.
A l'avenir, nous nous réserverons le droit de supprimer un commentaire si ce dernier entend créer une polémique. Nous justifions cette pratique par le fait que nous sommes tous bénévoles et qu'à ce titre, aucun membre du Bureau ou du Conseil d'Administration n'a matériellement le temps de répondre à des messages comme si nous étions ici sur un forum de discussion.
Notre façon de laisser à la vue de tous le commentaire de Madame Rufenach alors qu'il prétend éreinter l'image de notre association et de ceux qui la dirigent devrait convaincre les plus sceptiques de notre honnêteté et de notre ouverture à la critique.
Cela étant dit, il semble préférable en cas de réponse souhaitée de nous envoyer un mail, ce qui est une façon bien plus respectueuse d'engager le dialogue, ne serait-ce que par qu'elle nous laisse le temps d'y répondre sereinement à la différence d'une attaque publique qui nous oblige à réagir rapidement.
Nous ne désirons pas que notre mission au sein de l'association se transforme en chemin de croix. Nous préférons consacrer notre temps à des fins plus utiles pour l'ensemble de nos adhérents.
Nous arrivons au terme de cette journée du 1er mai, habituellement "fête du travail" et il ne nous semble pas normal d'avoir eu à consacrer une bonne partie de la journée à nous occuper de produire une réponse au commentaire de Madame Rufenach, bien qu'elle soit une adhérente. Son insistance à exiger une réponse (Madame Rufenach ne s'est pas contentée de nous laisser un commentaire ici, trois heures plus tôt elle nous avait adressés un mail et a réitéré ce midi en l'absence de retour de notre part). .
Bonne lecture et bon week-end à tous !
Bonjour Madame,
Nous regrettons sincèrement votre démarche qui vise à créer publiquement une polémique sur la façon dont nous gérerions l’association : vous nous offensez avec un discours agressif et totalement à charge alors que vous avez vous-même siégé au Bureau des Ateliers Danse et que vous connaissez la difficulté inhérente à ce type de fonction.
Néanmoins nous saisissons l’opportunité que vous nous offrez pour vous répondre sur ce mur, démentir vos accusations infondées, et peut-être apporter des éléments de réponse aux interrogations que certains de nos adhérents se poseraient sans toutefois les exprimer.
Ce site est la « vitrine » de notre association et en entendant venir jouer les justicières alors que vous n’avez pas les éléments d’appréciation nécessaires pour juger et condamner notre action, vous nuisez surtout à la réputation de cette dernière.
Nous prenons le parti de ne pas effacer votre commentaire parce que nous ne laisserons pas dire que nous ne sommes pas ouverts à la critique. Notre équipe est nouvellement au Bureau depuis décembre 2019 et depuis le départ notre action est menée dans la transparence : nous n’avons rien à cacher et notre politique se base essentiellement sur le respect des règlements et lois auxquels nous sommes soumis.
Ainsi que vous l’avez relevé, il est bien stipulé dans notre Lettre d’information en date du 17 avril dernier que nous maintenons les rémunérations de nos professeurs « dans la mesure du possible ». Cette assertion n’est ni fausse ni mensongère puisqu’elle est conditionnée à une possibilité.
Jusqu’à présent aucun détail supplémentaire n’avait été apporté car nous ne communiquons généralement à nos adhérents que les informations qui les concernent directement (ici nous leur demandions de la patience, pas de renoncer à leurs cotisations). Par ailleurs en tant que Bureau nommé nous estimons avoir la légitimité requise pour agir pour le compte des Ateliers Danse et de ses adhérents, et nous sommes par ailleurs soutenus par un Conseil d’Administration auprès duquel nous explicitons plus largement notre action. Enfin, si nous n’éprouvons pas le besoin de justifier jour après jour la politique que nous adoptons en interne, les décisions que nous prenons obéissent évidemment au principe de collégialité autant qu’elles répondent au besoin d’assainissement des pratiques.
Notre volonté de mettre de l’ordre et d’être dans les règles s’est manifestée dès le départ. De façon anecdotique une seconde Assemblée avait été convoquée à ma demande expresse en décembre dernier : cela m’avait d’ailleurs été reproché de façon très informelle puisque cette requête avait été interprétée comme un caprice (« nous sommes obligés de convoquer une seconde assemblée générale parce que vous avez besoin d’être élue dans les règles de l’art »), je me contentais pour ma part de rappeler une règle inscrite noir sur blanc dans nos statuts associatifs dès lors qu’il m’avait semblé que l’assemblée générale qui venait de se tenir ne respectait pas les règles de quorum.
La gestion d’une association se différencie de celle d’une entreprise, et se caractérise par son côté plus humain et désintéressé. Les organes désignés à la tête de l’association comprennent uniquement des membres qui agissent en tant que bénévoles, aussi est-il singulièrement pénible d’avoir à lire que nous nous en mettrions plein les poches sur le dos de nos professeurs et/ou de nos adhérents, comme si nous agissions en tant « qu’actionnaires » et que nous avions un quelconque intérêt à encaisser de l’argent sans lui trouver un emploi. Nous attirons votre attention sur le fait que si nous étions là pour la gloire, nous nous serions contentés de passer sous silence le non respect des règles sans craindre de gouverner sans aucune légitimité juridique, ce qui n’a pas été notre cas puisqu’une seconde assemblée générale a eu lieu et que nous avons été nommés de façon régulière.
A ce sujet, nous rappelons qu'une Assemblée Générale se tient chaque année au courant de l’automne. Tous les adhérents des Ateliers Danse sont conviés à nous y rejoindre afin de prendre part à la vie de notre association, afin de nommer par la même occasion les instances qui la dirigeront. Nous invitons tous nos adhérents et plus particulièrement les mécontents à se manifester, afin de prendre part activement au fonctionnement de notre association et contribuer à améliorer ce dernier. Si l’on est toujours bien prompt à se plaindre et à revendiquer des droits, il n’en est curieusement pas de même quand il est question de venir siéger au Conseil d’Administration ou au Bureau : les Assemblées Générales qui se succèdent et sont souvent « désertées » en témoignent, et vous n’êtes pas sans savoir que même ceux qui s’y rendent ne se bousculent pas pour prendre les fonctions que nous occupons au temps présent et auxquelles vous avez renoncé.
Pour votre information, les dossiers que nous prenons à bras le corps depuis le début de notre mandat donnent lieu à de nombreuses régularisations qui sont en cours et qui sont loin d’être au bénéfice de l’association. Certains détails juridiques et légaux avaient échappé à nos prédécesseurs et l’impact des décisions qui ont été prises antérieurement à notre prise de fonction a aujourd’hui un coût, qui se chiffre à plusieurs milliers d’euros et que nous devons sérieusement considérer.
Pour en revenir à la question des rémunérations, nous avons étudié les solutions qui s’offraient à nous avec le cabinet comptable. S’agissant d’Hamzaouia, qui est le seul professeur qui exerce en tant qu’indépendante au sein de notre association, il n’est pas possible d’effectuer ce « maintien » à notre nivecau : les prestations prévues (soient des cours en présentiel au CLB de Saint-Didier) n’étant pas effectuées, aucune facturation n’est possible dans un cadre légal. Pour autant cela ne signifie pas qu’aucune compensation n’est possible et nous y reviendrons un peu plus bas.
A la mi-mars, nous avons clairement communiqué sur le fait que la crise de COVID-19 et les incertitudes qui en découlaient imposaient, selon nous, un arrêt des cours. A cette époque personne n’avait suffisamment de recul pour anticiper la durée de cette suspension de nos activités dont l’ensemble de nos professeurs a naturellement été averti.
Il faut bien comprendre qu’à ce stade, tant qu’aucune autorité administrative compétente ou gouvernementale ne nous l’imposait, cette décision était un choix de notre part : et si d’un côté elle donnait droit à des réclamations de nos adhérents, de l’autre elle ne nous libérait aucunement des obligations contractuelles d’association employeur nous liant à nos salariés.
Vous imaginez bien la difficulté qu’il y a dans ces instants compliqués à prendre une telle décision puisqu’elle n'allait pas sans conséquences financières : en l’espèce nous aurions pu avoir à faire face à une situation où tous nos adhérents auraient demandé un dédommagement pour des prestations non délivrées et où nous aurions eu à payer nos professeurs. Economiquement, la situation posait forcément problème.
Avons-nous cependant hésité avant de prendre cette décision qui relevait du bon sens et qui était guidée par la nécessité de préserver tant la santé de nos élèves que celle de nos professeurs ? Non, et pourtant nous avions conscience de l’équation qu’il nous serait impossible de résoudre : comment payer les professeurs et rembourser les cotisations aux adhérents quand nos seules recettes découlent de ces mêmes cotisations ? Qui sacrifier en l’absence de budget pour les deux groupes d’individus ?
Le confinement qui a été ordonné par l’Etat et la fermeture par décret de certains ERP(établissements recevant du public) dont nous faisons partie en vertu des activités que nous proposons (cours collectifs dans des salles communales) ont définitivement réglé cette question : puisque nous étions sous le coup d’une fermeture administrative de nos salles, la suspension n'était plus un choix mais une contrainte liée aux mesures gouvernementales, et organiser les cours tels qu’habituellement relevait de l’utopie dès lors que nous étions tous soumis au confinement.
Notre dilemme cornélien se trouvait cependant miraculeusement résolu grâce aux aides rapidement proposées par l’Etat : il s’agit d’un côté des indemnités auxquelles ont droit nos salariés au titre du chômage partiel et de l’autre côté du Fonds de solidarité mis en place par le Gouvernement et vers lequel nous avons invité Hamzaouia à se tourner en sa qualité de travailleur indépendant.
Vous criez à l’injustice et au traitement discriminant dont nous nous rendrions coupables. Savez-vous seulement de quoi vous parlez ? Exprimer vos interrogations quant à la ligne de conduite que nous adoptons ne justifie pas que vous mettiez ainsi à mal par vos propos agressifs le travail de celles qui s’emploient à faire fonctionner notre association. Nous vous signalons par ailleurs que nous communiquons avec Hamzaouia et qu’il ne nous a pas semblé qu’il y ait entre elle et nous de malaise par rapport aux décisions prises.
La somme allouée mensuellement par le Fonds de solidarité aux travailleurs indépendants est de 1500 euros. Hamzaouia peut y prétendre sans avoir à établir une baisse de son chiffre d’affaire des mois de mars et d’avril 2020 par rapport à celui des mois de mars et d’avril 2019 car elle relève du cas particulier des ERP (catégorie P : salles de danse et salles de jeux) qui ne peuvent plus accueillir de public depuis le décret du 23 mars dernier (article 8 du décret n°2020-293).
Cette somme est très supérieure à ce qu’elle nous facture mensuellement et correspondant aux trois heures de cours hebdomadaires qu’elle dispense à nos élèves.
Comment justifier que l’on maintienne sa rémunération (à supposer qu’une facturation dans de telles circonstances soit possible), d’une part, et qu’elle perçoive l’aide de l’Etat, d’autre part ?
La solidarité nationale n’a pas vocation à créer des effets d’aubaine.
Vous évoquez la précarité du statut d’indépendant. Nous rappelons que ce statut relève d’un choix personnel que fait chaque travailleur, qu’il opte pour un emploi salarié ou pour un statut d’indépendant - nous comptons d’ailleurs dans nos rangs, au sein du Conseil d'Administration, certains de ces travailleurs indépendants.
Nous n’avons jamais rien imposé à nos professeurs. Quand nous avons questionné Hamzaouia au sujet de son statut, elle a même répondu qu’elle ne serait du reste pas intéressée par un statut de salarié.
Permettez-nous par ailleurs de douter que l’activité d’Hamzaouia au sein de notre association génère des frais fixes tels qu'ils seraient à peine couverts selon vous par l’aide du Fonds de solidarité. Pour votre information, il se trouve qu’Hamzaouia, pour une raison qui nous échappe encore, ne nous a à ce jour adressé aucune facture depuis le début de l’année 2020 et ce n’est pas faute de l’avoir relancée pour les prestations délivrées sur cette période. A notre humble avis, ce n’est pas là le signe d’une personne aux abois, sauf à souffrir de la même phobie administrative que l’un de nos anciens secrétaires d’Etat.
De quelles charges parle-t-on s’agissant d’un modèle économique dans lequel tous les frais fixes (loyers, amortissement du matériel, impôts locaux, etc.) et variables (fluides, entretien, marketing) sont supportés par les structures d’accueil ? Les salles du CLB sont en effet gracieusement mises à disposition par la commune de Saint-Didier pour soutenir l’activité de ses associations. Finalement, hormis des frais de déplacement (qui ont disparu), nous ne voyons pas bien quel poste de dépense significatif en lien avec les cours de Zumba et de Fitness Boxe pourraient bien subsister ?
Nous avons bien visé le mail que vous nous avez transmis et que vous avez reçu d’une association dans laquelle vous êtes adhérente et qui délivre des cours collectifs de Fitness. Cette lettre d’information expliquait aux adhérents que l’association « Sport Fitness » choisissait de soutenir ses coachs. Cette décision impliquait qu’aucun remboursement ne pourrait être envisagé et vous avez jugé utile de nous suggérer de nous inspirer de cette pratique.
Nous vous répondrons à ce sujet que « comparaison n’est pas raison ».
Si nous avions suivi votre logique et celle de cette association, nous aurions fait supporter le coût économique et financier de la crise sanitaire à nos seuls adhérents. En quoi aurait-ce été juste et équitable ? Vous partez du principe que la solidarité s’entend envers les professeurs ou coachs, mais que faites-vous des adhérents, soient les personnes qui cotisent ? Nous avons beau vivre dans les Monts d’Or, nos adhérents ne sont pas composés que de gens aisés pour lesquels renoncer au dédommagement que nous proposons d’offrir à la rentrée serait indolore.
Notre qualité de membres du Bureau et du Conseil d’Administration d’une association nous encourage plutôt à chercher et à trouver une solution favorable pour l’ensemble des acteurs qui font la vie de notre association, professeurs, comme élèves, tout en ne prenant pas de décision qui compromettrait la santé financière de notre structure.
En effet si notre statut juridique d’association loi 1901 à but non lucratif et notre modèle économique sont un avantage indéniable pour nos adhérents qui bénéficient de tarifs très modérés (150 euros à l’année pour une heure de cours hebdomadaire), une contrepartie existe et réside dans la très faible marge de manoeuvre (voire son absence) qu’ils offrent et qui expliquent un budget à peine à l’équilibre chaque année.
Vous citez une subvention de la part de la mairie, ce que nous ne contestons pas, mais pour vous donner un ordre de grandeur, si cette dernière nous permet de nous offrir l’expertise d’un cabinet comptable pour l’établissement des fiches de paie (parmi nos bénévoles personne n’est compétent en la matière), elle ne couvre en sus qu’une partie de nos dépenses de fonctionnement (fourniture de bureau, entretien, téléphone, frais postaux, plaquettes). Nous vous laissons consulter à nouveau le rapport financier qui se trouve dans le compte-rendu de l’AG en date du 27 novembre 2019 pour vous en convaincre.
Nous vous remercions donc pour vos conseils mais nous préférons notre politique qui ne discrimine personne et surtout pas les adhérents. Les rémunérations des professeurs salariés sont maintenues grâce à l’aide de l’Etat. S’agissant d’Hamzaouia, il lui incombe de faire les démarches auprès du Fonds de solidarité pour bénéficier d’une aide financière, toujours de la part de l’Etat.
Aucune différence de traitement tel que vous le clamez donc : l’Etat a mis en place des aides pour chacun des groupes de travailleurs.
En tant qu’association employeur c’est à nous de faire office d’intermédiaire entre l’Etat et nos salariés, a contrario en tant qu’indépendante il appartient à Hamzaouia d’effectuer ses démarches seule. Les adhérents, quant à eux, se verront proposer un geste à la rentrée, ce qui n'est que juste puisqu'il s'agit de leurs cotisations.
Au bout du compte, et afin qu’aucun malentendu ne subsiste, c’est bien l’Etat qui supporte indifféremment le maintien ou la compensation de la rémunération de TOUS nos professeurs, ce ne sont PAS les adhérents.
La capacité de l’association « Sport Fitness » à soutenir ses coachs n’est rendue possible que par le sacrifice du sort des adhérents qui sont donc les grands perdants dans la solution envisagée par cette association. C’est un sacrifice au demeurant inutile puisque l’Etat a prévu d’intervenir pour soulager les travailleurs, quel que soit leur statut.
C’est d’autant plus dommage de faire supporter le coût de la crise aux adhérents que ces derniers n’en sont pas plus responsables que les professeurs ou l’association.
Il nous semble important de rappeler que nos adhérents ne sont pas que des clients puisqu’en droit ils dirigent l’association par notre intermédiaire. Puisque nous les représentons, nous devons veiller à leurs intérêts puisqu’en premier lieu ce sont bien eux qui sont les plus grands contributeurs financiers de l’association, et que les décisions que nous prenons ne peuvent se faire au mépris de cette réalité.
Cette association « Sport Fitness » s’appuie peut-être sur ce que dit le site www.associations.gouv.fr dans sa section consacrée à la crise de COVID-19, où il est notamment écrit « en principe, l’adhésion est due pour toute l’année en général. Il n’y a donc pas de reversement à effectuer ». Soit.
En ce qui nous concerne, nous insistons sur le fait que nous ne profitons pas de ce qui émane d’un site gouvernemental pour décider unilatéralement de ne pas être sensibles à la situation de nos adhérents.
Cela prouve bien que nous n'avons pas une gestion intéressée et qu’il nous importe au contraire de placer l'humain et la solidarité au coeur de notre pratique.
Nous nous contentons de différer le dédommagement que nous proposerons à nos adhérents : les remboursements que nous n’effectuons pas nous aident pour le moment à faire face à la crise en terme de trésorerie, par ailleurs, dans la mesure où nous ne sommes pas fixés sur la possibilité de rouvrir les cours ou pas d'ici la fin de l'année scolaire, nous sommes dans l’incapacité de mesurer précisément le montant du préjudice lié à la suspension des cours, et cela nous conduit à reporter la définition des modalités d’indemnisation des adhérents à la rentrée.
Il est juste, selon nous, que la solidarité au sein d’une structure telle que la nôtre s’entende dans TOUS les sens, il ne s’agit donc pas de soutenir les professeurs au détriment des adhérents ou de mettre l’association dans la tourmente.
Il n’y aucune raison de faire supporter le coût de la suspension des cours à nos adhérents, alors plutôt que leur imposer une « solidarité forcée », nous préférons leur demander dans un premier temps un peu de patience car nous ne pouvons pas leur proposer dès à présent un dédommagement (c’est une question de trésorerie).
Dans un second temps nous leur laisserons la liberté de manifester, s’ils le souhaitent et s’ils le peuvent, leur solidarité à l’égard de l’association : en effet, lorsque nous ferons connaître à nos adhérents le montant que nous nous proposons de leur rembourser, nous leur offrirons la possibilité de laisser tout ou partie de cette somme dans nos caisses pour soutenir l’action de l’association. Les fonds que les adhérents laisseront sur la base du volontariat pourront, le cas échéant, permettre de faire un geste pour Hamzaouia, si sa situation le justifie.
Pour le moment la seule solidarité que nous demandons à nos adhérents consiste donc bien en un seul effort de patience d’ici à la rentrée : en attendant de toucher les indemnités de la part de l’Etat, nous puisons dans l’argent des cotisations l’argent que nous versons à nos salariés.
Il s’agit bien uniquement d’une avance qui nous sera ensuite remboursée.
Pour conclure sur le cas d’Hamzaouia et refermer une fausse polémique, c’est bien à elle de solliciter directement une aide au fond de solidarité puisqu’il ne nous est pas possible, comme nous l’a justement fait remarquer le cabinet comptable, d’agir pour son comptepuisqu’elle est indépendante.
Finalement, c'est une très mauvaise lecture d'affirmer qu'Hamzaouia serait défavorisée ou discriminée dans notre association au motif qu'elle aurait ce statut d'indépendant.
Nous gérons une association dans sa globalité et pas ses membres de façon individuelle et désolidarisés les uns des autres.
En toute logique nous avons choisi de ne pas léser les adhérents en leur ôtant toute perspective d'un dédommagement futur.
Nous ne prenons pas l’argent des adhérents pour payer nos salariés plutôt que nos indépendants : nous utilisons intelligemment les possibilités offertes par l’Etat, afin de proposer une solution à chacun.
Les salariés touchent des indemnités de chômage partiel, les indépendants ont droit de faire appel au Fonds de solidarité, et les adhérents se verront proposer un geste dès la rentrée prochaine.
Mais en aucun cas nous ne nous permettons de décider unilatéralement d’un non-remboursement comme le fait cette association dont vous vantez les « bonnes pratiques ».
Bien cordialement,
Émilie VO,
Présidente