Lettre d'information du vendredi 1er mai 2020
Chers Adhérents, Chers Parents, Chers Elèves,
Nous revenons vers vous pour faire suite au commentaire qui a été posté sous notre précédente Lettre d'information en date du 17 avril 2020 et qui prétendait faire état d'une mauvaise gestion par nos soins de la crise sanitaire.
Nous profitons de cette nouvelle Lettre pour prendre la parole et apporter toute la lumière sur ces accusations infondées, et également pour vous expliquer plus en détails les actions que nous menons en toute transparence.
Par souci de clarté et puisque le reproche nous a d'abord été fait de "cacher le diable dans les détails" (reçu via mail) puis d'être trop longs pour être percutants (toujours par mail), nous vous offrons à lire ici une version simplifiée de la Lettre qui a été rédigée initialement en réponse aux "attaques" et que vous pourrez retrouver en cliquant ci après >> ici.
La situation de crise sanitaire qui nous affecte tous et qui s'est transformée en crise économique et financière a donné lieu à de nombreux questionnements qui sont légitimes et nous allons prendre le temps de répondre aux grandes interrogations que nombre d'entre vous partagent certainement.
1. Quel est le modèle économique de notre Association ?
2. Les adhérents vont-ils être dédommagés pour la suspension des cours ?
3. Le maintien de la rémunération des professeurs est-il assuré ? Et qui finance ce maintien le cas échéant ?
4. Comment nous envisageons la valeur de "solidarité" en cette période de crise sanitaire.
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1. Modèle économique de notre association
Les Ateliers Danse sont une association loi 1901 et à ce titre son objet n'est pas orienté vers la recherche de profit ou la production de bénéfices.
Le résultat est à peine à l'équilibre chaque année comme en témoigne le compte-rendu d'Assemblée Générale que vous pouvez consulter sur demande en écrivant à notre Secrétariat (ateliersdanse@gmail.com).
Cela signifie que les recettes que nous encaissons correspondent grosso modo aux dépenses auxquelles nous avons à faire face.
Les recettes correspondent aux cotisations des adhérents (adhésion annuelle et unique par famille + cours) et à la subvention annuelle de la mairie (en baisse pour l'exercice en cours par rapport à celui de la période antérieure).
Les dépenses quant à elles sont la somme des salaires de nos professeurs, des frais de gestion comptable (cabinet comptable engagé pour l'établissement des fiches de paie) et administrative, et autres frais de fonctionnement moins importants.
La Mairie de Saint-Didier nous donne un accès gratuit aux salles du CLB, ce qui réduit considérablement les charges habituellement incompressibles que constituent le loyer. Cela nous permet en outre de proposer une grille tarifaire intéressante à nos adhérents : à titre d'exemple un cours d'une heure hebdomadaire coûtait 150€ à l'année.
Nous rappelons que les membres du Bureau et du Conseil d'Administration officient à titre entièrement bénévole et qu'aucun d'entre eux ne perçoit de rémunération au titre de la fonction exercée.
2. Dédommagement des adhérents
Nous avons prévu de différer à la rentrée en septembre 2020 le moment où nous offrirons à nos adhérents un avoir (ou un remboursement pour ceux d'entre vous qui ne se réinscriraient pas pour la saison prochaine) correspondant à la période de suspension des cours et qui se fera en fonction de nos capacités financières à ce moment-là. Nous ne pouvons pas chiffrer le montant de ce geste pour le moment car trop de données nous échappent encore.
Ce dédommagement est bien prévu bien qu'il ne puisse avoir lieu avant l'été.
3. Rémunérations des professeurs
Pour commencer, nous attirons votre attention sur le fait que les frais sont mutualisés. Certains cours sont complets à 20 élèves tandis que d'autres accueillaient pour l'année en cours à peine 5 élèves. Les professeurs sont payés d'après un tarif horaire contractuel et en aucun cas en fonction du nombre d'élèves qui sont inscrits dans leur cours. C'est ainsi que nous pouvons proposer une offre diversifiée à nos adhérents et avec des tarifs similaires pour une même durée de cours.
Les professeurs salariés ont été placés en activité partielle afin de continuer à percevoir une rémunération. L'Etat va nous verser les indemnités de "chômage partiel" et nous faisons en attendant l'avance des sommes que nous percevrons pour garantir un maintien des revenus à ces professeurs.
L'un de nos professeurs n'a pas conclu de CDI avec nous. Chacun fait le choix de son statut en tant que travailleur et ce professeur préfère nous facturer pour les services rendus. Nous avons invité ce professeur à se tourner vers le Fonds de solidarité mis en place par le Gouvernement afin de venir en aide aux travailleurs indépendants. Il est à noter que les indépendants bénéficient d'un report de leurs cotisations sociales, que la prime accordée par le Fonds de solidarité qui est plafonnée à 1500€ (dans la limite de la perte de chiffre d'affaire subie) couvre largement le montant que ce professeur nous facture mensuellement. Ce Fonds est accessible pour les mois de mars, avril, et mai pour le moment.
4. En quoi consiste la solidarité demandée à chacun ?
Au Bureau, nous sommes les représentants nommés lors de l'Assemblée Générale à laquelle tous les adhérents sont conviés et y ont un droit de vote, et à ce titre nous avons la responsabilité de veiller à la bonne gestion des Ateliers Danse.
Le but étant de traverser la crise sans en sortir naufragés, les décisions que nous prenons vont dans ce sens.
La solidarité pour nous s'entend dans tous les sens et elle n'est en aucun cas à sens unique. Nous cherchons une solution qui soit bénéfique au plus grand nombre et nous ne pouvons dès lors pas sacrifier les adhérents pour sauver un ou des professeurs pour lesquelles d'offres possibilités existent.
L'argent des adhérents n'a pas vocation à venir en soutien aux professeurs qui souffrent de la suspension de leur activité. Nous nous tournons vers les aides proposées par l'Etat (chômage partiel pour les salariés, fonds de solidarité pour les indépendants) pour faire les démarches qui s'imposent s'agissant de nos professeurs : en tant qu'association employeur il nous incombe d'inscrire les salariés au chômage partiel et de faire pour leur bénéfice la demande d'indemnisation, en tant qu'indépendant le professeur concerné doit faire lui-même ses démarches pour solliciter une prime au Fonds de solidarité.
En aucun cas l'argent des cotisations ne sert à supporter le coût de la crise et n'est redistribué aux professeurs. A la limite, il sert seulement d'avance pour verser les salaires en attendant de toucher les indemnités que nous percevrons au titre de la mise en activité partielle.
Aucun professeur n'est lésé à cause du statut qu'il aurait choisi.
Les aides proposées ne sont pas les mêmes pour chacun des groupes de travailleurs mais elles ont le mérite d'exister.
Si certaines associations ont choisi de soutenir leurs coachs indépendants comme il nous l'a été signalé, il faut bien comprendre qu'en face, ces associations ont décidé de façon unilatérale d'annoncer à leurs adhérents qu'ils n'auraient pas leur mot à dire et qu'ils ne pourraient pas prétendre à un remboursement.
Si la loi et la situation pourraient sans doute venir appuyer ce type de décision (cas de force majeure, fermeture de nos salles par décret, soit des arguments qui auraient tendance à libérer l'association de toute responsabilité), nous sommes sensibles au sort de chacun de nos adhérents et nous savons que si la majorité si ce n'est la plupart d'entre nous cultivent dans leur coeur la valeur de solidarité, cette dernière ne peut malheureusement pas toujours se matérialiser par un geste financier.
Il y a certains pour qui renoncer à un dédommagement de notre part ne serait pas indolore et nous respectons cela.
C'est pourquoi, la seule solidarité que nous demandons aujourd'hui à nos adhérents et jusqu'à la rentrée en septembre, c'est d'être patients et compréhensifs. Nous reviendrons vers eux en temps voulu, mais il n'a jamais été question d'utiliser leur argent pour supporter le coût de la crise.
Il nous aurait semblé fondamentalement injuste d'imposer une "solidarité forcée". Nous préférons laisser la liberté à ceux qui le souhaitent et le peuvent de renoncer à la rentrée à tout ou partie de l'avoir que nous leur proposerons pour les dédommager de la suspension des cours afin de soutenir l'association sans les y obliger.
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Les cours ne reprendront pas comme annoncé dans notre précédente Lettre d'information le 11/05 prochain. Les salles communales restent fermées pour le moment et même si c'était le cas nous serions dans l'impossibilité d'organiser des cours de Danse ou de Fitness au vu des gestes barrières à respecter.
Nous vous tiendrons informés de l'évolution de la situation. Des commissions travaillent actuellement pour répondre à la question "est-il possible d'organiser des cours en cas de reprise avant l'été ?" et "comment organiser des cours à la rentrée prochaine si la situation sanitaire reste fragile ?" car bien évidemment une baisse d'effectifs autorisés par cours ne sera pas sans conséquence sur la vie de notre association.
Nous restons naturellement à votre disposition par mail (ateliersdanse@gmail.com).
Un joyeux 1er Mai à Tous !
Bien cordialement,
Émilie VO,
Présidente
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